Dès juin 1940, l’avancée des troupes allemandes en France entraîna le minage puis la destruction par le Génie d’un très grand nombre d’ouvrages d’art afin de ralentir, voire d’arrêter la progression des armées du IIIè Reich. Il s’agissait essentiellement de ponts ferroviaires, de tunnels et de ponts routiers. Pour finir, ces destruction ne purent tout au plus que ralentir la progression des troupes allemandes et en trois mois de temps, 85 % des diverses voies de communication furent rétablis par les pionniers allemands et le génie, souvent d’une manière provisoire et une année après, c’étaient toujours 85 % mais d’une manière définitive toujours avec le concours du Génie mais avec cette fois des entreprises françaises dont beaucoup trouvèrent là une opportunité de travail rémunéré.

Cependant, durant les deux dernières années de la guerre, certains de ces mêmes ouvrages, voire d’autres, furent à nouveau endommagés ou totalement détruits mais cette fois par les armées alliées dont américaines et anglaises en particulier ou par la Résistance.